Ne cherchez pas la faute dans le titre, il n'y en a pas. Il s'agit simplement de la définition étymologique du mot "forfait". Je l'ai découverte grâce à une interview donnée par Guillaume Bodet à la Web TV TV4IT.

Replaçons dans le contexte. Ma question existentielle du moment est la suivante : dans quel cadre contractuel peut-on réaliser un projet agile ? Et plus précisément : forfait et agilité sont-ils compatibles ? J'ai donc fait ma petite recherche google et, sans pousser très loin, je suis tombé sur cette interview très intéressante que je ne résiste pas à résumer ici.

Après avoir présenté les deux modes de réalisations que sont la régie et le forfait, Guillaume Bodet affirme qu'un projet agile ne peut en aucun cas être mené au forfait. Le forfait repose en effet sur un engagement de la part du fournisseur en terme de délai et de périmètre. Si le projet ne correspond pas ou déborde, des avenants sont signés pour gérer cet échec. Échec qui, au passage, est très prévisible dans ces conditions. Il y a donc une réticence au changement contraire aux principes de l'agilité.

En mode régie, au contraire, le fournisseur met en place une équipe facturée au jour le jour pour livrer, régulièrement et de manière itérative, un logiciel fonctionnel. L'une et l'autre des deux parties peuvent librement mettre fin au contrat.

Guillaume Bodet conclut par cette remarque qui m'a servit d'introduction : forfait vient du latin forsfaire qui signifie "faire du mal" ! Étonnant non ?

Pour ma part, j'avoue être séduit par cet argumentaire et je vais encore réfléchir et faire quelques recherches et lectures sur le sujet.